S’exprimant à l’Université du Michigan, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a assuré qu'à "un moment donné cette année", la pandémie de Covid-19 prendra fin et, par conséquent, la maladie ne sera plus considérée comme une urgence de santé publique de préoccupation internationale.
Les propos avancés par le chef de l’OMS sont à mettre en parallèle avec les déclarations faites par Mouad Mrabet, coordinateur du Centre national des opérations d'urgence en santé publique du ministère, qui a abondé dans le même sens, en précisant que la situation épidémiologique actuelle « est la meilleure » depuis le début de la pandémie.
Le ministère de la Santé a annoncé, via un communiqué publié le 6 mars, la fin du fameux bulletin quotidien du Covid-19 et le recours depuis, à un bilan hebdomadaire.
Dans le même sillage, le gouvernement n'a pas prolongé le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire, qui a pris fin le 28 février, étant donné l’amélioration de la situation épidémiologique.
Il s'agit d'un indicateur de l’amélioration des indices épidémiologiques témoignant que la pandémie n’est plus source d’inquiétude.
La situation du Covid-19 se caractérise, en effet, depuis septembre 2022 par une très faible propagation du virus dans tout le Royaume. Depuis son apparition au Maroc le 2 mars 2020, la Covid-19 a fait près de 16.296 morts, pour un total de près de 1,3 million de contaminations, selon les dernières statistiques officielles avancées par le ministère de la santé. Sur 36 millions d'habitants, plus de 23,4 millions de personnes ont reçu une deuxième dose de vaccin et près de 7 millions la troisième.
Les propos avancés par le chef de l’OMS sont à mettre en parallèle avec les déclarations faites par Mouad Mrabet, coordinateur du Centre national des opérations d'urgence en santé publique du ministère, qui a abondé dans le même sens, en précisant que la situation épidémiologique actuelle « est la meilleure » depuis le début de la pandémie.
Le ministère de la Santé a annoncé, via un communiqué publié le 6 mars, la fin du fameux bulletin quotidien du Covid-19 et le recours depuis, à un bilan hebdomadaire.
Dans le même sillage, le gouvernement n'a pas prolongé le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire, qui a pris fin le 28 février, étant donné l’amélioration de la situation épidémiologique.
Il s'agit d'un indicateur de l’amélioration des indices épidémiologiques témoignant que la pandémie n’est plus source d’inquiétude.
La situation du Covid-19 se caractérise, en effet, depuis septembre 2022 par une très faible propagation du virus dans tout le Royaume. Depuis son apparition au Maroc le 2 mars 2020, la Covid-19 a fait près de 16.296 morts, pour un total de près de 1,3 million de contaminations, selon les dernières statistiques officielles avancées par le ministère de la santé. Sur 36 millions d'habitants, plus de 23,4 millions de personnes ont reçu une deuxième dose de vaccin et près de 7 millions la troisième.
Tirer les leçons de la pandémie
« A cette époque, il y avait moins de 100 cas signalés en dehors de la Chine et aucun décès répertorié. Trois ans plus tard, il y a près de 7 millions de décès enregistrés du fait du covid-19, mais nous savons que le nombre réel de décès est beaucoup plus élevé. Cependant, nous sommes dans une meilleure position maintenant, plus qu'à n'importe quel moment de la pandémie », a souligné Tedros, lors de la cérémonie au cours de laquelle il a reçu la médaille Thomas Francis Jr. pour sa contribution aux soins de santé.
Le chef de l’OMS a souligné qu'il faut cependant tirer des leçons de la pandémie afin d'éviter le « cycle de panique et de négligence » qui a été associé aux pandémies et à la riposte mondiale aux épidémies, depuis des décennies.
« Si nous le faisons, nous pouvons rendre le monde plus sûr pour nous-mêmes et pour ceux qui viendront après nous », a-t-il dit.
Le chef de l’OMS a souligné qu'il faut cependant tirer des leçons de la pandémie afin d'éviter le « cycle de panique et de négligence » qui a été associé aux pandémies et à la riposte mondiale aux épidémies, depuis des décennies.
« Si nous le faisons, nous pouvons rendre le monde plus sûr pour nous-mêmes et pour ceux qui viendront après nous », a-t-il dit.